John Ford, les Indiens et moi : histoire d’un malentendu - par Zahia Rahmani
Dans le cadre du cycle de grandes conférences tout public et gratuites portées par la passion de penser à haute voix et d’échanger avec des invités issus d’horizons et de courants de pensée différents sur des sujets de société qui ouvrent sur le futur et l’imaginaire. En partenariat avec MC2: Maison de la culture de Grenoble
Nourrissant son récit de références biographiques, artistiques et ethnographiques, Zahia Ramani offre en partage ses réflexions sur l’art comme élément fondateur d’une vie. Écrivain, historienne d'art de formation, Zahia Rahmani est responsable à l’Institut national d’histoire de l’art, du domaine de recherche, Arts et architecture dans la mondialisation. De 1999 à 2003, elle a créé et dirigé le Research Program, post-diplôme de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, sous la direction d’Alfred Pacquement. Elle a travaillé à la Villa Arson/École nationale d’art de Nice, à la Galerie nationale du Jeu de Paume et à la Leo Castelli Gallery, à New-York. En 2012, elle met en place à l’INHA, « Made in Algeria », un programme dédié à la cartographie et la captation coloniale. Elle a mené le séminaire qui lui a été dédié et construit avec Jean-Yves Sarazin (directeur des Cartes et plans à la BNF) l’exposition Made in Algeria, généalogie d’un territoire, présentée au Mucem jusqu’en mai 2016, ainsi que le catalogue paru chez Hazan. Cet ouvrage unique et d’une grande qualité critique comporte onze essais inédits dédiés à la question du territoire. En 2015 elle inaugure à l’INHA, avec un collectifs de chercheurs et commissaires d’expositions , le programme « Observatory : Global Art Prospective ». Elle est l’auteur d’une trilogie consacrée à des figures contemporaines « d’hommes bannis ». Un travail littéraire sur des figures impensées de la théorie postcoloniale. Moze (2003, SW p. 2016), Musulman roman (2005, SW p. 2015) et France récit d’une enfance (2006, Livre de p.2008 aux éditions Sabine Wespieser), Elle a notamment publié Le Harki comme spectre ou l’Ecriture du déterrement, in Retours du colonial ? Disculpation et réhabilitation de l’histoire coloniale (2008, éd. Atalante) et Le Moderne comme point d'arrivée sans fin, in Qu'est-ce que le contemporain ? (2010, éd. Cécile Defaut.) Elle est membre du Collège de la Diversité et Chevalier des Arts et Lettres.
De 20:00 à 21:30