Un Moyen Âge fantasmé dans la fantasy contemporaine.

Publié par Emilie Rouchy, le 29 mars 2022   2.3k

Qui ne connaît pas des œuvres de fantasy connues dans le monde entier ? Vous avez déjà entendu parler de Game of Thrones ? Du Seigneur des anneaux ? Si vous êtes ici, vous les avez forcément lus ou vus. Et même sans les connaître par cœur, vous avez forcément une idée de l'univers dans lequel évolue les personnages. Le mot "Moyen Âge" vient-il en force dans votre tête ? Et si nous vous disions que ce Moyen Âge que vous imaginez n’est pas totalement fondé sur la réalité ? Pour vous, cette époque se résume à une période violente où des chevaliers en armure se battent, à des châteaux forts et à une société majoritairement paysanne ? Eh bien, figurez vous que le Moyen Âge n’est pas que ça. N’oublions pas que cette période s’étale sur dix siècles et que transposer dix siècles d’histoire dans un univers de fantasy donne forcément naissance à des anachronismes. Sans oublier qu’un auteur fait des choix à visée narrative dans l’écriture de son roman, et non des choix qui visent à se rapprocher d’une vérité historique[1].

Cet article a pour but de remettre des clés de compréhension pour démêler le vrai “Moyen Âge” du faux “Moyen Âge” dans la fantasy, mais aussi de permettre au lecteur de mieux comprendre leurs séries favorites. Au cours de votre lecture, nous allons démontrer que les œuvres de fantasy moderne réutilisent des éléments médiévaux pour construire leurs univers. Les exemples du Seigneur des anneaux, de Game of Thrones et de Kaamelott seront décortiqués pour - on l’espère - votre plus grand plaisir.



Parlons définitions !

Qu'est-ce que le médiévalisme ?

Avant toute chose, il est important de définir ce dont nous allons parler : le médiévalisme. Qu'entend-on par médiévalisme ? Ce terme semble difficile à comprendre mais en réalité ce n'est pas le cas. On peut définir le médiévalisme comme l'étude de toutes les représentations du Moyen Âge dans les œuvres.  Les œuvres en question ne sont pas limitées à un genre précis. Elles regroupent les œuvres audiovisuelles, donc ce qui est représenté dans les films, les œuvres auditives notamment la musique, les œuvres graphiques, donc peinture, dessin, etc. ou bien les œuvres littéraires. Le médiévalisme existe depuis une quarantaine d'années. Les professionnels s'y intéressent de plus en plus avec l'avènement de certaines séries comme Game of Thrones. Néanmoins, il est important de noter que d'autres œuvres, dont The Lord of the Rings, étaient déjà dans le collimateur de certains chercheurs depuis longtemps.

Quelle différence avec le médiévisme ?

Médiévisme et médiévalisme ne sont pas à confondre ! Alors que le médiévalisme traite de tous les types d'œuvres et de la représentation du Moyen Âge dans celles-ci, le médiévisme fait l’étude du Moyen Âge d’un point de vue historique. Ici, on étudie ce qu’était cette époque et les codes qui la régissaient, en passant par les dates et les mouvements qui l’ont bouleversée[2]. Ces deux notions sont complémentaires, mais différentes dans leur angle d’étude.

Et la fantasy dans tout ça ?

Quand on parle médiéval, on pense indirectement à la fantasy. Car oui, la fantasy reprend en grandes pompes les codes de ce qu'on définit comme étant le Moyen Âge. Les dragons, la magie, les châteaux, les créatures fantastiques, tous ces éléments sont attachés dans notre inconscient au Moyen Âge[3]. Ce qui n'est pas faux puisqu'on retrouve certains de ces codes dans les écrits et représentations graphiques de cette époque. Certains écrivains comme George R. R. Martin, se sont exprimés clairement sur leurs inspirations pour leur œuvres. Game of Thrones, par exemple, est un subtil mélange entre la fiction pure, propre à la fantasy, et des faits historiques romancés, tirés du Moyen Âge.

Cette image décrit un bataillon de chevalier japonais en armure qui se dirige vers le soleil couchant, l'image a une connotation poétique car le soleil irise le ciel d'un couleur orange à rose-violet

Des chevaliers en armure sur leurs chevaux | Source : Pixabay

Regardez vos séries autrement !

"Un anneau pour les gouverner tous"


Le Seigneur des Anneaux est une trilogie écrite par J. R. R. Tolkien. Dans ces livres, nous suivons le Hobbit Frodo Bessac qui doit détruire l’anneau unique pour éviter que Sauron (le seigneur des ténèbres) s’en empare. Ces livres ont ensuite été adaptés en films (toujours sous la forme d’une trilogie) par Peter Jackson de 2001 à 2003. Le Seigneur des Anneaux rappelle la littérature médiévale que ce soit dans la construction du livre, dans les personnages ou encore dans les décors. Toutefois, le Moyen Âge de Tolkien ne dépeint pas la réalité de notre Moyen Âge. En effet, l’œuvre de Tolkien n’est pas une fresque historique. L'auteur se sert de ses propres connaissances universitaires pour proposer une recomposition à partir de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle[4]. Il utilisait ses propres recherches sur le Moyen  Âge pour être sûr d'utiliser des faits "vrais" , il a "créé" son propre Moyen Âge. Dans cette partie, nous allons traiter de la vision de la royauté dans Le Seigneur des Anneaux et plus particulièrement le personnage d’Aragorn.

Aragorn est vu comme un personnage complexe et son parcours de vie n’est pas ordinaire. Effectivement, il prouve sa légitimité à accéder au trône tout au long de l’aventure. De plus, il ne se revendique pas comme roi dès le départ puisqu’il n’a pas envie de le devenir. Il prend le pouvoir par “dépits”. De nombreux signes l’ont désignés roi. Par exemple, la pierre d’Arwen ainsi que les pierres d’argonath ont révélé la figure du roi aux yeux du peuple (ici Aragorn) et lui ont donné la terre qui lui revient de droit.

Cette image est tiré du film

Aragorn avec sa couronne | Source : Bing images

Suite à cela, son statut de roi va le faire évoluer. Par conséquent, il semble plus grandi et plus majestueux. Par ailleurs, la royauté va préserver Aragorn de la vieillesse. Même mort, il reste jeune. Sa longévité de vie va même s'agrandir malgré le fait qu’il ait déjà une espérance de vie trois fois supérieure à celle d’un humain. En raison de son appartenance à la race numénoréenne qui lui a permis de vivre jusqu'à l'âge de deux cent dix ans. Aragorn semble être un parfait suzerain par sa maîtrise de l’art de la guerre (qui est un atout important pour un roi), mais aussi de par sa bienveillance, car il est toujours prêt à aider ses vassaux.

Aragorn est donc vu comme un être d’exception. Il est plus grand que l’humanité moyenne, à la fois chef de guerre et chef politique. Tout ce travail réalisé sur ce personnage contribue aussi à la construction de l’atmosphère « médiévaliste » du roman, et donc des films[5].


"Quand on joue au jeu des Trônes, soit on gagne, soit on meurt"

Game of Thrones, Saison 1, épisode 7, Gagner ou mourir

Quand on parle série médiévaliste, on pense tout de suite à la série "Game of Thrones". Série phare des années 2010, diffusée sur la chaîne HBO et inspirée des livres “Le trône du fer” de Georges R.R. Martin, elle est connue pour ses inspirations historiques et son réalisme. Outre cela, après huit saisons, cette série est-elle vraiment représentative de notre Moyen Âge ?

Pour commencer, l’auteur s’inspire des nombreux faits historiques du Moyen Âge, mais pas seulement. Voici quelques exemples :

Antiquité
Moyen Âge
Le mur d’Hadrien (construit entre 122 après J.C. et 127 après J.C) : l'empereur romain Hadrien fit construire ce mur afin de délimiter une frontière, au nord de l’Angleterre

→ Rappel du Mur au Nord
 Cités grecques antiques : Colosse de Rhodes

→ Ville de Braavos avec le Titan à l’entrée de la ville
La Guerre des Deux Roses (1455-1485) : opposition entre les maisons royales de York et de Lancastre pour la succession du trône Anglais

→ A inspiré l’intrigue
 Communes italiennes des XIIe et XIVe siècles

→ A inspiré les cités libres d’Essos

Comme de nombreuses séries de fantasy, l’univers de Game of Thrones reprend des caractéristiques de l’époque médiévale. Peut-être une des plus visibles, hors décors et costumes, est la structure politique. Westeros est construit sur le modèle féodal du Moyen Âge occidental : un roi qui gouverne entouré de conseillers, l’importance du successeur mâle au sein des grandes familles, la position sociale importante des chevaliers, les nobles qui dominent les paysans, etc.

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<p class= La pyramide féodale | Source : Blog de Miguel Ángel Suárez Umpiérrez

La série reprend également des codes médiévaux au niveau de la famille, mais en les mélangeant avec ceux d’autres époques. La famille se construit autour d’un couple, rappelant le mariage chrétien. Cependant, l’importance des liens familiaux prédomine dans Game of Thrones. Par exemple, la famille Lannister donne une place particulière à ses membres tandis qu’elle rejette et méprise les autres personnages. Donner autant de valeur à la famille vient plus de l’époque contemporaine que du Moyen Âge.

Mais on ne va pas se mentir, quand on parle de Moyen Âge, la première image qui nous vient est celle d’un monde violent, avec toutes ses batailles sanglantes. Et Game of Thrones ne fait pas exception à la règle. Avec ses exécutions, ses assassinats, ces batailles et autres horreurs, la série dépeint un paysage rempli de sang, et notamment celui d’innocents. Certes, le Moyen Âge n’est pas une époque où tous les conflits se réglaient avec des discussions diplomatiques, néanmoins la violence et la sauvagerie qui caractérisent le Moyen Âge dans la fantasy sont bien souvent mises en avant et exagérées. Prenons l’exemple des batailles. Elles sont chaotiques, désorganisées et les stratégies sont bien souvent inefficaces. L’impression de violence est ainsi donnée par le désordre et la confusion des combattants. En outre, ces combats sont plus représentatifs des Guerres mondiales du XXe siècle que des conflits médiévaux, où les tactiques militaires étaient soigneusement étudiées et les lignes de combats organisées[6]. La bataille des bâtards en est l'exemple type, avec ces images qui renvoient plus à la Première Guerre mondiale qu'à une guerre médiévale. En ce fait, les combats symbolisent la barbarie que la série s’efforce de montrer et d’attribuer au Moyen Âge.
La violence n’est donc pas une caractéristique du Moyen Âge, mais plus une représentation que nous nous faisons de l’époque.

Attention : Public averti

Extrait de la Bataille des bâtards, Game of Thrones, Saison 6, épisode 9, La Bataille des bâtards | Source : Youtube

"Quand il s'agit de se mettre sur la gueule, tout le monde finit toujours par se comprendre"

Kaamelott, Livre III épisode 42, Le Dialogue de Paix II.

Quand vous pensez à Kaamelott, vous ne pensez pas que c’est une série de fantasy. Seulement, peut-on parler des gobelins et du dragon qu’on ne voit jamais ? De la magie quasi inexistante de Merlin ? Des gros anachronismes et des références à des séries cultes ? Certes, on ne pense pas au premier abord que Kaamelott est une série de fantasy. Bien qu’elle en soit une, cette caractéristique est cachée par le côté parodique de la quête du Graal.

Donc, Kaamelott est à l'origine une série télévisée produite par Alexandre Astier et diffusée sur M6 de 2005 à 2009. Le réalisateur s’inspire de la légende du roi Arthur et de la quête du Graal, mais en la parodiant ouvertement pour proposer une série décalée et humoristique. Il y a beaucoup de choses à dire sur cette série en apparence médiévale, que cela soit pour le langage utilisé, les costumes, les décors et le traitement des thèmes abordés. Il faut déjà souligner que la série se déroule dans une période charnière puisque l’Empire romain est sur le déclin. Kaamelott se déroule donc vers la fin de l’Antiquité et le début du Moyen Âge. Comme nous l’avons vu plus haut, les séries médiévalistes se base sur des clichés dont les plus omniprésents sont la violence et la guerre. Kaamelott détourne ces deux thèmes pour faire rire les téléspectateurs.

Tout d'abord, comment la guerre est-elle traitée dans la série d’Alexandre Astier ? Parce qu’on peut s’accorder sur une chose : aucune bataille n’est “vue” dans les épisodes (sauf dans le film, mais ça, c’est une autre histoire). Dans le meilleur des cas, quelques épisodes sont centrés sur le commandement de l’armée par le chef de guerre (Kaamelott, Livre I épisode 8, Codes et Stratégies). En plus de deviner l’incompétence des soldats de l’armée à travers des commentaires et des bruitages des combats, ses plans fixes démontrent aussi l’incompétence des dirigeants de l’armée. En somme, on retient que presque tous les chevaliers du royaume de Logres sont… inaptes à la guerre. Seuls Arthur et Lancelot sont aptes à diriger une armée. Certes, ne pas représenter la guerre reste un choix financier, cela n’empêche pas les producteurs de la série de montrer des situations de conflit[7]. Rares sont les personnages qui ne se disputent pas entre eux ! Nous avons tous une image de Guenièvre et Arthur dans leur chambre à coucher en train de se tirer les cheveux ! (ex : Kaamelott, Livre I épisode 90, La Pâte d’amande). Ou encore lors des repas d’Arthur avec sa belle-famille.

Image tiré de la série Kaamelott où on voit la reine Guenièvre et Arthur, en train d'essayer de manger une part de tarte à la myrtille. Ils font une drôle de tête

Kaamelott, Livre I, épisode 2, Les Tartes aux Myrtilles

D’ailleurs, comment représenter la guerre quand certains chevaliers cherchent à la fuir ? Bohort en est l'archétype puisqu’il fuit tout danger, peu importe le danger, d’ailleurs. (Kaamelott Livre II épisode 14, Les Classes de Bohort.) Quant aux ennemis, ils sont vus uniquement lors des banquets organisés ou lors de "discussions diplomatiques" (Kaamelott, Livre 1 épisode 24, L'interprète)[8].

Image tiré de la série Kaamelott, montrant le roi Burguondes et son interprète

Kaamelott, Livre I, épisode 24, L'interprète

Ensuite, qui dit guerre dit forcément mort. Mais là aussi, Kaamelott procède à un éloignement de la mort tiré de la guerre. De ce fait, elle est évoquée, supposée et rarement montrée. Par exemple, dans l’épisode 50 du livre II, tout le monde croit Perceval mort, car ce dernier, très malade, a envoyé une lettre pour prévenir sa mort prochaine. Sauf qu’il n’est pas mort, ce à quoi Arthur s’exclame “Mais vous êtes pas mort espèce de connard ?!” lorsqu’il revoit le chevalier. Néanmoins, la mort fait partie du quotidien durant cette période, à cause des épidémies, de la mauvaise hygiène de vie et des difficultés liées au quotidien[9]. Kaamelott atténue le tragique de ce thème toujours grâce à un traitement parodique. Ainsi, les décès sont souvent source de rumeur puisque les moyens de communications de l’époque ne permettent pas d’être au courant de tout ce qui se passe rapidement[10]. Ce sont les bardes qui apportent les nouvelles des autres régions du royaume de Logres. Mais là aussi, l’accent est mis sur l’humour puisque le barde cherche avant tout à gagner sa vie plutôt qu’à apporter des nouvelles du continent. On remarque aussi qu’au fil saisons, la mort devient de plus en plus présente, ce qui va de pair avec l’assombrissement de l’histoire. La dépression d’Arthur en est l’exemple parfait.

En conclusion, la série Kaamelott reprend les codes principaux des séries médiévalistes, mais pour en rire. Les clichés médiévaux sont détournés, voire repoussés pour éviter d’en parler.

Image tiré de la série Kaamelott où on voit Perceval s'adresser à quelqu'un, un sac sur l'épaule

Kaamelott, Livre II, épisode 50, Always

Du Seigneur des Anneaux à Game of Thrones, en passant par Kaamelott, les films et séries de fantasy font partie de notre quotidien - encore plus si on est fan du genre - avec leurs représentations plus ou moins réelles du Moyen Âge. Le médiévalisme a encore de beaux jours devant lui puisque les adaptations de romans de fantasy continuent d’apparaître sur nos écrans, et ce, avec son lot de syncrétisme, appropriation et autre détournement de la part des auteurs et des autrices. En bref, souvenez-vous : tout ce que vous voyez à la télé (ou au cinéma) n’est pas toujours réaliste !


Nous remercions Justine Breton pour son aide dans l’élaboration de cet article et Laura Schlenker pour son encadrement.


Bibliographie

  • BESSON, Florian et BRETON, Justine. Une histoire de feu et de sang - Le Moyen-Âge de Game of Thrones. Paris : Presses Universitaires de France, 2020. 396p.

  • BESSON, Florian et BRETON, Justine. Chapitre 10 . “Les moyens plus propres ne font pas la guerre” Pratiques de la guerre à Westeros. In : Une histoire de feu et de sang - Le Moyen-Âge de Game of Thrones. Paris : Presses Universitaires de France, 2020. pp. 261-286

  • BESSON, Florian, KIKUCHI, Catherine et TROADEC, Cécile. Les Moyen-Âge de Game of thrones. Cahiers de recherches médiévales et humanistes [en ligne], 2014. pp. 479-507. Disponible sur : http://journals.openedition.org/crm/13765 (Consulté le 11 mars 2022)

  • BRETON Justine. Rire et faire rire de la guerre : Kaamelott (M6, 2005-2010) ou la mise à distance du conflit. TV/Series [en ligne]. 2016. Disponible sur : http://tvseries.revues.org/1796 (Consulté le 22 mars 2022).

  • BRETON Justine. « I’m not dead yet » : les séries médiévalistes ou le moyen de repousser la mort. In : Le Moyen-Âge mort vivant [en ligne] TrOPICS, Université de La Réunion, 2020. pp.171-183.

  • FERRE Vincent. Tolkien, retour et déroute du roi : lectures politiques d’Arthur. Anne Besson. Arthur au miroir du temps, [en ligne] Terre de Brume, pp. 83-105, 2007. Disponible sur : Tolkien, retour et déroute du roi: lectures politiques d'Arthur (archives-ouvertes.fr) (Consulté le 29 mars 2022)

  • GAUTIER Alban et VISSIERE Laurent. Les séries télévisées, entre Moyen-Âge et médiévalisme, Médiévales [en ligne] 2020, Disponible sur : http://journals.openedition.org/medievales/10722 (Consulté le 29 mars 2022)

  • LAMANT, Sylviane. La Guerre des Deux-Roses : une tragédie en plusieurs actes. In : HISTOIRE ROYALES. Actualité des familles royales [en ligne]. 2020. Disponible sur : https://histoiresroyales.fr/histoire-guerre-des-deux-roses/ (Consulté le 23 mars 2022)

  • Maria Colombo Timelli, « Véronique Sigu, Médiévisme et Lumières. Le Moyen ge dans la “Bibliothèque universelle des romans” », Studi Francesi [En ligne], 175 (LIX | I) | 2015, mis en ligne le 01 avril 2015, consulté le 22 mars 2022. URL : http://journals.openedition.org/studifrancesi/451(Consulté le 22/03/2022)

  • NAUDET Valérie. Aragorn, le roi de l’ouest. Les racines médiévales du roi du Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien. In : Images du Moyen-Âge. Presses universitaires de Rennes. 2017. Disponible sur : Images du Moyen-Âge - Aragorn, le roi de l’ouest. Les racines médiévales du roi du Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien - Presses universitaires de Rennes (openedition.org) (Consulté le 29 mars 2022)

  • ROCHEBOUET Anne SALOMON. Les réminiscences médiévales dans la fantasy, Cahiers de recherches médiévales [En ligne] 2008, Disponible sur : http://journals.openedition.org/crm/11092 (consulté le 29 mars 2022)

  • WIKIPÉDIA. Mur d’Hadrien. In : Wikipédia, l’encyclopédie libre [en ligne]. MÀJ le 20 mars 2022. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mur_d'Hadrien (Consulté le 23 mars 2022)


Article rédigé par :

Emilie Rouchy, Emilie Battu, Fanny Roux et Orianne Malet