Un éventail de métiers réunis autour de la passion de la recherche
Publié par Josephine Ziel, le 25 février 2013 3.1k
Comme de nombreux instituts de recherche, l'Institut Néel, laboratoire de Physique à Grenoble, s'enrichit d'une grande diversité humaine.
Nommé d’après le physicien Louis Néel, cet institut a été créé en 2007 sur la presqu'île scientifique de Grenoble. Aujourd'hui, 450 personnes travaillent à l'Institut Néel dans des domaines aussi divers que la physique, la chimie, l'ingénierie, et les biotechnologies.
Cette pluridisciplinarité se retrouve à tous les niveaux. Au sein de l'équipe MatONLP (Matériaux, Optique Non Linéaire et Plasmonique), les recherches portent autant sur la création de nouveaux matériaux pour l'optique, que sur leur caractérisation et leur utilisation. Les membres de l'équipe sont physiciens ou chimistes et interagissent ainsi en apportant chacun leurs connaissances et savoir-faire.
Les chercheurs bien entourés
Parmi les employés, il y a des chercheurs mais pas seulement. Un florilège de différents métiers compose l'institut. Chaque équipe mélange chercheurs, ingénieurs et enseignants, souvent rassemblés autour d’une thématique.
Parallèlement aux équipes, des pôles comprennent de nombreux techniciens. Ces membres de la communauté sont experts pour la gestion d'une plateforme, la manipulation d'appareils de haute technologie, la conception et fabrication de pièces mécaniques ou de logiciels. Les chercheurs considèrent comme essentiels ces personnels, dits de ‘soutien à la recherche’, et les admirent souvent pour leur efficacité et leur organisation.
De plus, il ne faut pas oublier les personnels administratifs, secrétaires et informaticiens, sans qui un institut fonctionnerait difficilement… L’on trouvera aussi, pour diffuser les travaux et promouvoir les sciences auprès du public, le personnel de la communication.
La recherche : un milieu intergénérationnel
Parmi les personnels techniques, Marine Liotaud est responsable d’un laboratoire de Chimie en lien étroit avec l’équipe MatONLP. Elle a décroché un poste permanant à 24 ans, avec « seulement » une licence de Chimie en poche. "Cela surprend souvent mes interlocuteurs qui pensent qu'il faut avoir fait minimum huit années d'études pour travailler au CNRS", nous confie la technicienne. Pour elle, le fait que tous ces métiers soient exercés par des personnes de différents niveaux d'études est une richesse de l'institut.
Enfin, que serait la recherche sans la formation des plus jeunes? L'Institut Néel compte une centaine de doctorants, une cinquantaine de post-doctorants, ainsi que de nombreux stagiaires de tous âges du stage de troisième aux étudiants de master, en passant par les lycéens et étudiants de licence ou école d’ingénieur.
Quels que soient leur formation, leur niveau d'étude et leur domaine, tous les membres de cette communauté internationale dans laquelle la langue officielle est souvent l'anglais, sont réunis autour d'un même intérêt : la recherche.
>> Infos : Cet article a été rédigé dans le cadre de la formation Initiation au Journalisme Scientifique d'Aleksandra Bogdanovic-Guilon. Cette formation est donnée dans le cadre du Service Doctoral pour la Formation, l'Initiation et l'insertion professionnelles de l'Université de Grenoble. L'article dont la rédaction a commencé dans le cadre de l'enseignement, a été finalisé en partenariat avec EchoSciences Grenoble.
>> Illustration : Institut Néel, Joséphine Zimmermann