Scientific Game Jam : retour sur cette expérience
Publié par Jeannette Ramiz, le 9 mai 2019 2.1k
Quelques semaines après le week-end de la Scientific Game Jam, nous avons décidé de vous faire un retour sur cette expérience pas comme les autres !
Premièrement, pourquoi twitch ?
Twitch étant une plateforme de jeux vidéos et de lives, cet outil se prêtait parfaitement à la communication et à la diffusion de contenus en lien avec le gaming et la science. C’était également un moyen de toucher un autre public et d’ouvrir la science sous un nouvel angle.
Préparation du live
Faire un live demande beaucoup de préparation, même si les professionnels ont l’air de s’amuser et de ne pas prendre l’exercice au sérieux, dans la réalité cela demande beaucoup d’entraînement et de travail en amont.
Avec Angélique Carrara, nous avons choisi 2 jeux des éditions précédentes, afin de présenter les productions des participants. Pour choisir ces jeux, nous les avons pratiquement tous testé et nous avons sélectionné ceux qui étaient les plus aboutis et dont les explications scientifiques étaient présentes sur le jeu. Nous devions également choisir des jeux avec une certaine durée, pour ne pas montrer toujours la même chose à l’écran pendant 30 minutes.
une fois nos deux jeux sélectionnés, nous avons regardé les messages scientifiques puis nous les avons creusé pour ne pas nous sentir démunies face aux questions du chat, mais aussi pour ne pas diffuser des erreurs. Pour éviter de dévier des sujets, nous avons construit nos discours en nous appuyant sur le déroulé des jeux. C’est-à-dire que chaque cinématiques et chaque représentation de gameplay devaient apporter des éléments dans notre discussion scientifique.
Ce que nous en retenons
Ce que nous pouvons retenir de ce premier stream c’est qu’il est difficile de jouer et de parler en même temps. Cet exercice de concentration doit se travailler en amont car il faut ajouter à cela les questions et les interactions du chat. Il faut tout de même avoir l’air naturel. Le plus important c’est de connaître le jeu, savoir les éléments du jeu que l’on souhaite montrer et avoir des grandes lignes directrices dans son discours.
La deuxième partie sur la théorie de l’évolution de Darwin autour du jeu Pokémon, animé par Arthur Larpent, était plus délicate pour Angélique et moi car nous avions des ouvertures de conversation avec lui, mais nous voulions découvrir son discours. Il était compliqué de nous concentrer sur tous les éléments en même temps.
On le refait ?
Concrètement, nous pensons que ce format de médiation est bon et mérite d’être dupliqué. C’est un bon outil pour échanger avec le public, pour parler de science de manière décontracté mais avec un message plus sérieux. Cela donne des pistes d’ouvertures sur plusieurs thématiques. De plus nous faisions cela dans le cadre de la Scientific Game Jam donc nous avions de la matière à travailler et Arthur nous a montré qu’il est aussi possible de le faire avec des jeux que tout le monde connaît et qui, au premier abord, n’ont pas de lien avec la science.