Safari en balconie - (épisode 7)
Publié par Muséum De Grenoble, le 26 avril 2020 1.1k
Amis de la Nature, de l’Aventure et du Monde bonjour !
Carnet d’explo 4
Amis de la Nature, de l’aventure et du Monde, pour effectuer mon safari en Balconie je crois que je me suis trop chargé. Il y a des années, j’ai fait la traversée de la Terraslavie, dans sa petite largeur heureusement. C’était un avant-goût de ma quête actuelle. Une contrée sans abri, bien plus vaste et désolée que la Balconie, sauf pour ses îlots de verdure, de gigantesques jardinières où poussent parfois des arbres mais que l’on atteint seulement à la fin de la traversée, après bien des errances et des souffrances. J’avais pris trop peu de matériel. Je pense qu’aujourd’hui, par peur de manquer, j’ai trop emporté, je me traîne. Ce que vous voyez sur la photo n’est qu’une partie du matériel, la 2ème photo présentant l’autre partie étant malencontreusement effacée. Vous ne pouvez donc voir mon « Satelplouk » (appareil de transmission-voir carnet d’explo 1), mon télescope, les 15 pièges-photos, l’enregistreur de son, la valisette-labo pour les prises d’empreintes, les lampes, l’éthylomètre , l’ampèremètre, le rouleau à pâtisserie, la trousse de couture, le matériel d’escalade et de plongée, et la série complète du « Handbook of the Birds of the World ».
Concernant l’équipement photographique, j’utilise un seul boîtier, un Lumix Panasonic –FZ 1000. Il s’agit d’un bridge, donc à objectif unique (Leica). Du bon matériel pour un pur amateur tel que moi, très pratique sur le terrain malgré de gros inconvénients. Mes photos ne sont que les témoignages de mes aventures. Vous comprendrez pourquoi certaines photos volées sont floues. Depuis hier, le Balconal Géographic m’a chargé d’une grande mission : découvrir la vérité sur le Diable de Balconie, mammifère comme son très lointain cousin de Tasmanie. Mythe ou réalité ? S’il existe, une photo … et la mission sera remplie.
Faune balcone
Il y a une famille d’oiseaux très bien représentée au sein de la communauté balcone, ce sont les colombidés. Seulement trois espèces sont considérées sur la totalité de la famille : le Pigeon biset, le Pigeon ramier et la Tourterelle turque. Elles sont très bien intégrées au milieu urbain et à la proximité humaine en général. Pour les voir il suffit de regarder les arbres, poteaux, câbles téléphoniques, toits, cheminées, antennes TV, etc …
Pigeon biset : l’espèce sauvage est rare et vit dans le midi, alors que sa lignée évolutive dite « pigeon domestique » ou « pigeon de ville » est très commune, parfois même encombrante, et tient compagnie aux hommes. D’ailleurs elle en dépend entièrement pour sa nourriture et son logis. Le Pigeon a mauvaise réputation mais malgré tout des gens le défendent. Ce mal-aimé repoussé et souvent estropié est pourtant un formidable acrobate des airs et mène une vie sociale et familiale exemplaire.
Pigeon ramier : c’est lui la Palombe de la chasse et des romans. C’est le bon gros pigeon de la bande et le plus coloré. Jadis confiné aux campagnes, il est aujourd’hui commun dans toutes les villes. Il adore les cimes d’arbres, mais dédaigne les rebords de fenêtres et déteste les poubelles. Il mange « naturel ».
Tourterelle turque : c’est la plus gracile du trio, de teinte beige, avec son demi- collier noir et blanc sur la nuque. Elle passe beaucoup de temps à chanter sur les hauteurs, mais elle apprécie les dessous de toits et les petits arbres pour faire son nid
A bientôt
Jimi Coquebot
Par le Muséum
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