Riskopolis – Jouer pour comprendre et apprendre les enjeux d’une concertation multi-acteur
Publié par Mikaël Chambru, le 12 décembre 2017 2.7k
En marge du séminaire d’études « Sciences, société, communication », les Master Communication et culture scientifiques et techniques (CCST) et Communication politique et institutionnelle (CPI) de l’Université Grenoble Alpes et de Sciences Po Grenoble organisent une journée autour du jeu de rôle Riskopolis – jouer pour comprendre et apprendre les enjeux d’une concertation multi-acteur.
Riskopolis, c’est quoi ?
Un jeu de rôle recréant une situation de concertation entre les différents acteurs d’une ville fictive, qui ont pour mission d’aménager le territoire afin de rendre compatible le développement de l’activité industrielle à risque implantée localement avec les autres fonctions urbaines.
Quel est le but ?
Faire naitre la discussion entre toutes les parties prenantes et de les guider vers la construction d’un consensus dans une optique d’intérêt général alors qu’elles ont une connaissance du sujet différente (expert ou novice), des disponibilités variables, une habitude de prendre la parole en public inégale et surtout des attentes et des motivations propres.
Quel est son intérêt ?
Dévoiler progressivement de la stratégie de chaque acteur et la façon dont les participants vont réussir à faire émerger dans la concertation les préoccupations qui sont propres au rôle qu’ils incarnent. Selon, les arguments qui seront mis en avant par les uns et les autres, l’issue de la concertation sera à chaque fois différente.
Quel est l’origine du jeu ?
Il a été développé par Mylène Chambon et Hervé Flanquart à la suite des travaux de recherche qu’ils/elles ont menés au sein de l’Université du Littoral et du laboratoire de recherche Territoires, Villes, Environnement et Société (TVES). Ces dernières ont été menées essentiellement à partir d’entretiens auprès des acteurs clés de la procédure Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de la zone industrialo-portuaire de Dunkerque, et d’observations faites au cours des séances de l’instance de concertation (CLIC aujourd’hui CSS) imposée par la loi dans la loi du 30 juillet 2003 sur la prévention des risques technologiques.