Marcher dans la neige

De retour à la 2400 m, il nous reste une randonnée pour atteindre le refuge Evariste Chancel. Tour à tour, je leur demande de passer devant et de guider le groupe. Un peu déstabilisant pour les jeunes qui acceptent la mission. Mais une fois les consignes passées (marcher doucement, regarder si tout le monde suit, désigner un serre fil), ça se passe plutôt bien. Océane prend même le rôle particulièrement au sérieux et ça nous fait beaucoup rire (discrètement bien sûr).

Ensuite, nous traversons un ou deux névés. Quelle aventure que cette traversée là. Les névés étaient peu raides, pas du tout exposés, mais il a fallu tailler de belles marches surdimensionnées pour leur faciliter le passage. C’était très chouette de les voir s’entraider : “met ton pied là”, “prend ma main”, “aller tu vas y arriver”, etc.

Les premières fois, on s’en rappelle toujours

Le lac de Puy Vachier, juste avant la montée au refuge, fut un grand moment de repos. Rappelons que la plupart de ces jeunes avaient déjà fait de nombreuses premières fois dans la journée : montée en téléphérique de montagne, venir à la Grave en face du grand pic de la Meije, aller voir un glacier, traverser des névés. Le repos était donc bienvenu.

Après quelques autres péripéties, s’en suit l’arrivée au refuge Evariste Chancel où nous sommes accueillis par les deux gardiennes.

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