Fête de la science 2024 !

Publié par Lola Steve, le 7 novembre 2024   43

Cette année, la Fête de la Science à Grenoble s’est déroulée sous le thème ambitieux « Océan de savoir ». Pour nous, l'équipe Sous l'Océan, composée de Maud, Pierre, Gwendoline, Lola et Kathelle, cinq étudiants du Master CCST, c’était le terrain de jeu parfait !  Notre mission : découvrir et couvrir plusieurs événements, pagayer à travers conférences et ateliers, tout en jonglant avec les impératifs de la communication scientifique. Mais comment s’organise une telle expédition ? Entre imprévus techniques et reporting, nous vous embarquons dans les coulisses de notre aventure…

Découverte du programme et début de l'aventure !

Notre thème « Sous l’océan » nous a amenée vers une première sélection d’événements que Marion Sabourdy, en tant que coordinatrice de la Fête des Sciences, a su étoffer. Nous avons cherché à avoir une diversité des thématiques pour avoir l'occasion d’aborder un maximum de sujets différents, mais aussi de toucher un certain nombre de personnes avec notre communication.


Une fois nos événements sélectionnés, nous avons réfléchi à la forme que pouvaient prendre nos futures productions, tout en gardant en tête que nous avions surtout envie d’expérimenter, tester de nouveaux styles et éviter la redondance. Nous sommes tous tombés d’accord pour se répartir les événements en fonction des intérêts de chacun, mais aussi de nos disponibilités, une organisation sur mesure qui a mêlé plaisir et efficacité !
Nous nous sommes rendus à cinq événements, aujourd’hui, on vous en parle !

Expédition DAMONA : des étudiants de la science participative et un voilier

C’est à l’École Nationale Supérieure de l’énergie, l’eau et l’environnement (ENSE³) que notre aventure a commencé, avec l’événement DAMONA. Premier jour, premier stress : entre l’excitation et quelques soucis techniques de dernière minute, on ne savait pas trop comment se jeter à l’eau (sans jeu de mots). Mais une fois sur place, l’adrénaline a pris le dessus, et on s’est rapidement mis dans le bain.


La conférence se composait d’une présentation de leur expédition suivie d’une longue séance de questions-réponses. Et c’est là que le petit stress est revenu : leurs réponses étaient si complètes et les questions posées étaient... Exactement celles que nous avions prévues pour notre interview !
Mais pas de panique, on a su rebondir en trouvant de nouveaux angles à explorer. Les étudiants étaient très bavards et ravis d’échanger, ce qui a rendu notre travail d’interview particulièrement agréable et fluide.


Le montage audio s'est fait sans accroc. Nous avons opté pour un format podcast, que nous avons publié sur SoundCloud quelques jours plus tard afin que toute l’équipe puisse valider la production. Une première mission réussie, qui lançait idéalement notre semaine intense dans cet Océan de savoir.

Prochaine étape…Dans la tête d’un céphalopode

La veille, quelle coïncidence, il s’agissait du “World Octopus Day” ! Pierre avait donc posté à cette occasion sur X un quiz sur les céphalopodes. Il avait pour but d’attiser la curiosité, mais aussi de rediriger les intéressés vers la conférence du lendemain.

Illustration réalisé par Pierre Chandezon

Le jour J, Lola et Kathelle avaient pris les devants en préparant quelques tweets à l’avance, basés sur les sujets que nous pensions incontournables. Une petite astuce pour gagner du temps, car le live-tweet, c’est du sport ! C’est intense, stressant, et il faut être réactif : retranscrire fidèlement les propos de l’intervenant, publier rapidement tout en captant l’attention des internautes. Pas de place pour l’improvisation !

La conférence organisée par les Amis du Muséum de Grenoble et animée par Lisa Poncet, doctorante CNRS du laboratoire Ethos de l’université de Caen, était captivante. Parfois, le flux de données était si important que Lola devait enchaîner plusieurs tweets d’affilée. Pour qu’elle puisse se concentrer sur l’essentiel, nous nous étions tous répartis des petites tâches : prendre des notes détaillées, signaler les moments clés, notamment lorsque Lisa Poncet abordait plusieurs points en rafale. Grâce à cette organisation, nous avons pu optimiser la couverture de cet événement en temps réel, sans perdre une miette de contenu.

D'ailleurs, saviez-vous que les pieuvres possèdent, non pas un, ni deux, mais bien trois cœurs ? Bon, allez, on ne perd pas le nord et on reste concentré, car...

L’aventure continue avec un voyage au large des côtes 

Le jeudi 10 octobre, toute l’équipe s’est retrouvée à l’Amphidice, sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, pour assister à la projection du documentaire L’Odyssée Antarctique de Djamel Tahi. Organisée par l’UGA, l’IGE et l’OSUG, cette séance nous a plongés dans l’univers fascinant de l’Antarctique. Après la projection, des scientifiques de l’IGE ont partagé leur expérience sur le terrain et répondu aux questions du public, offrant un échange riche et captivant.

Pour retranscrire cette soirée, nous avons choisi le format podcast. Écrire un article sur un documentaire aurait été complexe, et nous voulions pleinement profiter du visionnage. Quelques jours après la projection, nous avons pris le temps de réfléchir à notre contenu avant de nous retrouver au studio de Radio RCF. Une opportunité incroyable : grâce au Master CCST, qui y réalise une émission hebdomadaire, nous avons pu enregistrer dans des conditions parfaites. Une réelle chance ! Cela nous a permis d’avoir un son digne des plus grands professionnels !

Après quelques prises de parole timides, chacun a su trouver sa place et l’enregistrement s’est déroulé rapidement et efficacement.
Un court montage plus tard, juste le temps d’ajouter un générique, et notre podcast était prêt. Nous l’avons ensuite publié sur notre compte SoundCloud, et ainsi poursuivi notre plongée dans cet Océan de savoir.

Continuons notre aventure avec : La mission TREC et l’exploration du plancton marin

Direction l’amphithéâtre Minatec pour une conférence organisée par le Campus d’innovation GIANT, un lieu où les conférences entre 12h et 14h sont fréquentes. Ce jour-là, Johan Decelle, chercheur au Laboratoire de Physiologie Cellulaire et Végétale (LPCV-CEA/CNRS/Inrae/UGA), nous a plongés dans son univers fascinant.

Pour couvrir cet événement, nous avons voulu sortir des sentiers battus en testant le Live Sketching. Avec Pierre, notre dessinateur, et Maud, diplômée en biologie, l’occasion était parfaite. Mais qu’est-ce que c’est, le Live Sketching ? C’est une méthode qui permet de retranscrire une conférence en combinant dessins et notes, un format idéal pour rendre les présentations scientifiques plus accessibles et attrayantes.

Pendant 1h30, Maud et Pierre ont fait preuve d’une concentration exemplaire ! Tandis que Pierre capturait en croquis l’essence visuelle de la conférence, Maud sélectionnait les informations clés et les citations marquantes. Travailler en duo était essentiel : leurs compétences complémentaires ont permis de couvrir l’intégralité de la présentation sans perdre une miette.

Après l’événement, Maud a fait un véritable travail de puzzle. Elle a associé ses notes aux dessins de Pierre pour créer des posters de la conférence. L’objectif ? Offrir un résumé à la fois informatif et visuel, capable de piquer la curiosité du public en donnant envie, grâce aux dessins et à la mise en page. Mais aussi de démontrer qu’il est possible de lire avec plaisir ce résumé de la conférence et de s'intéresser au sujet.

Une fois finalisés, les posters ont été partagés sur X, en identifiant Minatec. Ce test s’est révélé concluant : non seulement le résultat a été bien accueilli, mais l’expérience a confirmé que ce format mérite d’être réitéré. Une première collaboration enrichissante pour Maud et Pierre, qui n’attendent qu’une chose : remettre ça !

Nous arrivons à la fin de ce périple…Dernier arrêt pour l’équipe sous l’océan : Le Street Art

La même journée, le reste de l’équipe — Kathelle, Gwendoline et Lola — a décidé de se rendre à un événement plus ou moins atypique puisqu’il se déroule toute l’année en libre accès et se situe en extérieur : le Street Art. En effet, saviez-vous que de nombreuses œuvres sur l’Océan sont représentées sur les murs des rues de Grenoble ? Ainsi, pour ce dernier format, nous avons décidé de mettre l’accent sur le fait que la science pouvait aussi être représentée à travers des œuvres d’art, et même en extérieur !

Pour ce faire, nous avons commencé par noter les différentes adresses indiquées sur le programme de la fête de la Science. Nous avons décidé de nous rendre à quatre œuvres de Street Art car les autres œuvres se situaient dans la périphérie grenobloise. Il était important pour nous de réaliser un format que nous n’avions encore jamais expérimenté ; c’est ainsi que notre choix s’est porté sur une réalisation vidéo. Pour la plateforme, nous avons rapidement choisi TikTok, car cela nous permettait de réaliser une vidéo de type “vlog” qui pouvait être accessible à un grand nombre de personnes. Dès lors, les adresses notées et le téléphone en main, il ne nous en fallait pas plus : action ! Nous nous sommes rendus aux différentes œuvres. S’en est alors suivi un après-midi riche en aventures et en découvertes ! En effet, il nous a fallu un certain temps pour être à l’aise devant la caméra, mais après quelques essais et quelques ratés également, nous avons réussi à réaliser nos différentes prises aux différents endroits, et avons ainsi pu conclure la fin du tournage.

La deuxième partie du travail consistait à réaliser le montage. Étant un exercice que nous n’avions alors jamais réalisé, nous avons pris du temps pour découvrir l’application de montage. Mais une fois lancée, Lola a pu, tout en s’amusant grâce à divers effets, finaliser le montage et ainsi le poster sur son TikTok dédié au Master CCST. Un dernier format qui a su mêler science et art et qui a pu nous apporter une première expérience en tournage et en montage !

C’est ainsi que s’est conclue cette aventure riche en rebondissements ! Cette semaine a été marquée par de nombreuses premières expériences, mais l’équipe “Sous l’Océan” a su garder la tête hors de l’eau. Nous avons énormément appris en seulement quelques jours et sommes reconnaissants d’avoir eu l’opportunité de participer à un événement d’une telle envergure. C’est lors d’événements comme celui-ci que l’on prend pleinement conscience de l’importance de la médiation scientifique. Alors, on ne perd pas le cap et on se retrouve l’année prochaine pour la prochaine édition de la Fête de la Science !