Peuple pris au piège : Les Arméniens du Haut Karabagh

Publié par Laura Jourdan, le 29 mars 2023   2.9k

Depuis l'effondrement de l'URSS, les populations arméniennes du Sud-Caucase sont assises sur une véritable poudrière. L’Azerbaïdjan et les Arméniens se disputent cette région depuis que la région du Haut Karabagh, peuplée en majorité d’Arméniens, a été attribuée en 1921 par Staline à la République Socialiste Soviétique (RSS) d’Azerbaïdjan.
Se confrontent ici deux principes fondamentaux : le droit des peuples à l’autodétermination (Arméniens du Haut Karabagh) et le respect de l’intégrité territoriale exigé par l'État azerbaïdjanais. Les dernières étincelles ont jailli en 2020 lors d'une attaque du Haut Karabagh par l’Azerbaïdjan avec l’aide de leur allié, la Turquie, et en septembre 2022 lors d’une attaque des Azéris sur le territoire de la République d’Arménie. Retour sur un conflit aux portes de l’Europe, et sur les Arméniens pris au piège de leur situation géopolitique.

Les sources de conflits autour du Haut Karabagh

Carte n°1

Le Caucase, région montagneuse entre la mer Noire et la mer Caspienne se caractérise par une mosaïque d’ethnies, de cultures et d'intérêts géopolitiques. Le Caucase du Sud (nommé aussi Transcaucasie) est une région de passage, de commerce (Route de la soie), de mélanges de peuples et de transhumance, géographiquement et culturellement à la frontière entre trois grands pouvoirs : au Nord, la Russie gouverne les peuples du Caucase du Nord, à l’Ouest, la Turquie, successeur de l’Empire Ottoman, et au Sud, l’Iran, héritier des Perses.

Le Génocide des Arméniens

Les Arméniens paient au début du 20e siècle un prix lourd dû au conflit entre la Russie et l’Empire ottoman, qui se disputaient la région. Les Jeunes-Turcs, qui avaient pris le pouvoir dans l’Empire ottoman en 1908, soupçonnaient leurs concitoyens chrétiens d’Arméniens d’être des alliés de leurs ennemis russes. Les trois quarts de la population arménienne de l’Empire ottoman ont été massacrés par les Turcs entre 1915 et 1918, un génocide toujours niés par ces derniers. Les Arméniens du Caucase étaient, eux, moins touchés, car ils vivaient sous la domination russe. Cependant, à Bakou, la capitale du nouvel État d’Azerbaïdjan, les Azéris se joignent au pogroms contre les Arméniens : en septembre 1918, un massacre est mené par la population azérie locale contre les Arméniens, supervisé par des officiers ottomans, causant la mort d’environ 20.000 Arméniens. Ce massacre est nié par les Azéris, comme celui perpétré dans l’Empire ottoman. Ce passé de massacres et de génocides répétés et non reconnus nourrit la méfiance des Arméniens envers l'Azerbaïdjan jusqu’à aujourd’hui.

Des États indépendants en 1918 au Républiques socialistes soviétiques d’Arménie et d’Azerbaïdjan: Le partage des territoires sous l’URSS

La période entre 1918 et 1920 voit la formation d'États indépendants dans la région, d’une part l’Arménie, d’autre part l’Azerbaïdjan. Les deux États revendiquent déjà à l’époque une des régions stratégiquement importante: le Haut Karabagh. Cette région est essentiellement peuplée d'Arméniens, mais entourée par une population d’Azéris. D’autres régions contestées étaient les provinces à l’est et au sud de l’Arménie, le Zanguezour et Nakhitchevan, et des conflits éclatèrent entre les deux jeunes États.

La courte indépendance de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan prend fin avec l'arrivée de l’Armée rouge dans le sud du Caucase en 1920.

Sous la domination de la Russie bolchevique, deux Républiques socialistes soviétiques (RSS) sont formées, celle de l’Arménie et celle d’Azerbaïdjan, mais leurs conflits perdurent, car les deux RSS continuent à réclamer pour eux les territoires contestés.

La Russie bolchévique soutient les nationalistes turcs (Jeunes-Turcs) en Turquie contre les pouvoirs occidentaux français et britannique, et voulait les apaiser en attribuant le Haut Karabagh et le Nakhitchevan à la République soviétique de l’Azerbaïdjan en 1921.


En 1923, les autorités soviétiques accordent un statut d’autonomie au Haut Karabagh, mais la RSS d’Arménie et les autorités du Karabagh demandent toujours le rattachement de la région à la RSS d’Arménie.

L’effondrement de l’URSS - le Haut Karabagh comme pomme de la discorde

En 1988 l’URSS commence à se désintégrer, et des mouvements d’indépendance établissent des pays indépendants dans le Caucase. La population et les autorités du Haut Karabagh rejettent la tutelle azérie et la région proclame le 20 février 1988 son rattachement à l’Arménie soviétique. Ce mouvement est sévèrement réprimé par Moscou.
Les pogroms anti-arméniens en Azerbaïdjan dans la ville de Soumgaït en 1988 et à Bakou, la capitale, en 1990, confirment les peurs des Arméniens d'un nettoyage ethnique au sein de l'Azerbaïdjan. Ces derniers ne se sentent plus en sécurité, et pratiquement toute la population arménienne (environ 250.000 personnes) quitte le pays pour se réfugier dans les pays voisins et le Haut Karabagh. 

L’effondrement de l’URSS se poursuit, et en 1991 le Haut Karabagh proclame son indépendance en tant que République d'Artsakh, qui lui est refusée par l’Azerbaïdjan et également par les États membres de l’ONU.

La guerre de 1991 - 1994 entre Arméniens et Azéris

C’est le début de la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui va durer jusqu’en 1994. La France, la Russie et les les Etats-Unis (au sein du groupe de Minsk) se chargent à partir de 1992 de trouver une issue pacifique au conflit, et en 1994, un cessez-le-feu entre l’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Haut Karabagh, négociée ensemble avec le groupe Minsk est enfin signé.

1994 - Le résultat de la guerre - La République d'Artsakh

Le résultat de la guerre est insatisfaisant pour les deux ennemis : malgré l'établissement d’un “Etat de facto”, la République d'Artsakh, et un gain important de territoires pour les Arméniens, cet état reste non-reconnu par la communauté internationale et donc fragile.

De son côté, la Russie soutient l’Arménie, notamment car elle dispose d’une importante base militaire à Gyumri. Elle garde toutefois une certaine distance vis-à-vis des belligérants, en vendant des armes des deux côtés, pour se positionner en médiateur.

L’Azerbaïdjan, de l’autre côté aurait perdu des territoires historiquement azéris entre le Haut Karabagh et l’Arménie, mais sait qu’il a des soutiens importants de la part de la Turquie avec qui il partage culture, religion et langue. La non-reconnaissance de la République d'Artsakh par l’ONU les réconfortent dans leur revendications.

Enfin, cette guerre a aussi été une catastrophe humanitaire qui aura fait près de 30.000 morts, dont de nombreux civils. Dans les affrontements entre Arméniens et Azéris, des massacres et des déplacements forcés de populations ont lieu de part et d'autre, nourrissant la méfiance des deux peuples.

1994 - 2020: Un statut fragile pour la République d’Artsakh, la montée de l’Azerbaïdjan

L’Azerbaïdjan depuis l’indépendance

Au début des années 1990, l’Azerbaïdjan est un pays dirigé par Heydar Aliyev, qui, ancien chef de l’Etat pendant la période soviétique, cherche à consolider son pays nouvellement indépendant et à légitimer sa position de leader politique. Après la guerre de 1994, l’Azerbaïdjan, qui a perdu 10% de son territoire, et qui a vu 750.000 Azéris expulsés par les Arméniens, est désormais humilié et cherche à reprendre les territoires perdus. Toutefois, bien conscient d’être devenu un partenaire stratégique des Etats-Unis au cours de la décennie, l’Azerbaïdjan qui est un pays en plein essor économique, préfère se concentrer sur sa stabilité politique, économique et sociale.

La conséquence de la guerre du Haut Karabagh en 1994 a profondément marqué les Azerbaïdjanais. Selon eux, l’Arménie, qui occupe une grande partie du Karabakh, est l’agresseur. Ils perçoivent également une inégalité de traitement de l’Occident à leur égard. En effet, ils estiment que l’Arménie, qui est un pays composé de chrétiens appartenant à l’Eglise apostolique arménienne, est mieux considérée par les Occidentaux que ne le sont les Turcs ou les musulmans. Ce constat, ajouté à l’humiliation et au sentiment de revanche, ne fait qu’augmenter la frustration et la victimisation des dirigeants politiques.

Les rois du pétrole en puissance et leurs alliés

Dès le début des années 2000, le Président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev, le fils de Heydar Aliyev, tire profit des ressources en hydrocarbures situées à l’est du pays, dans la Mer Caspienne. Grâce à la manne pétrolière dont il est dépendant économiquement, l’Azerbaïdjan peut donc se rapprocher des pays membres de l’Union Européenne (surtout dépendants du gaz russe et du pétrole provenant du Moyen Orient) en plus des Etats-Unis et d’Israël.

Grâce aux bénéfices délivrés par les hydrocarbures, Bakou peut financer un matériel militaire à la pointe de la technologie auprès d’Israël notamment. La Russie est le traditionnel fournisseur d’armes de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Toutefois, depuis la guerre de 2020, Ilham Aliyev signe avec Erdogan “La Déclaration de Choucha”, qui accélère l’aide de la Turquie envers son allié en lui vendant des drones armés ainsi que d’autres armes, et en formant des militaires azéris dans le but de moderniser leur armée et c'est également une manière pour Ankara d’éloigner l’influence de Moscou dans la région.

La République du Haut-Karabagh et ses liens avec l’Arménie

Depuis la proclamation de la République dans le Haut Karabagh, le gouvernement arménien énonce qu’il ne peut contrôler et ne peut se porter garant de cet Etat. Officiellement donc, ces deux nations sont deux entités politiques séparées.

En réalité, une partie du budget national arménien est alloué à l’Artsakh et il existe des “ponts” entre les postes étatiques de ces deux nations, comme le montre l’exemple de Robert Kotcharian, qui a été Président de la République du Haut-Karabagh de 1994 à 1997, puis Premier Ministre en 1997 et Président de la République de l’Arménie l’année suivante. Le lien qui relie Erevan à Stepanakert, la capitale du Haut Karabagh, est évident. Lorsque l’Arménie dément ce rapprochement, cela lui évite de subir des sanctions de la communauté internationale, puisqu’un Etat n’est pas en droit d’occuper un territoire étranger. Il est important de noter que ces immunités aux sanctions sont facilitées avec l’aide de la Russie, qui siège au Conseil de Sécurité de l’ONU.

La Guerre des Quatre jours

Le samedi 2 avril 2016, l'Azerbaïdjan bombarde le nord-est du Haut Karabagh. Depuis la fin de la guerre de 1994, des violations au cessez-le-feu ont été constatées dans cette région. Mais elles n’ont jamais été aussi violentes que lors de la guerre des Quatre jours, dans laquelle 31 soldats azéris et 44 des soldats du Haut Karabagh sont morts, en plus d’une centaine de civils. Vladimir Poutine a instauré un cessez-le-feu le 5 avril. Comme l’a dit le géopoliticien et spécialiste du Caucase Gérard Chaliand, “les Russes ont montré qu’ils restent plus que jamais les patrons et les arbitres dans la région”.

L’agression azérie a inquiété les défenses du Haut Karabagh et de l’Arménie, en raison du réarmement rapide et massif de l’Azerbaïdjan, qui a modernisé son matériel militaire depuis le milieu des années 1990. 

Cette guerre aurait dû être un premier avertissement pour la République du Haut Karabagh et pour l’Arménie. Même si ces derniers ont su promptement réagir, ils n’ont pas amélioré leurs défenses ni leurs armées, moins performantes que celle de Bakou. 

La guerre de 2020

Cette guerre a été lancée le 27 septembre 2020 par l’Azerbaïdjan, avec le soutien de la Turquie. Les combats ont coûté la vie à au moins 3000 personnes dans chaque camp. L'Azerbaïdjan atteint ses objectifs militaires : les Azéris ont conquis le sud de la République arménienne d'Artsakh. Un cessez-le-feu a été déclaré depuis le 9 novembre 2020 sous la pression du président russe Vladimir Poutine qui a envoyé une force militaire de maintien de la paix pour protéger les populations arméniennes du Haut Karabagh, mais beaucoup plus tardivement qu’en 2016, probablement parce que la Russie veut montrer aux Arméniens ce qui leur arrivent s’ils s'éloignent de l’orbite de la Russie.

Cette guerre a été passée sous le silence des pays occidentaux. Il n’y a pas eu de dénonciation de crimes de guerre perpétrés par l’Azerbaïdjan. Les États-Unis ne se sont pas prononcés afin de garder de bonnes relations avec la Turquie et les garder dans l’OTAN. L’Allemagne et le Royaume-Uni ont également de forts intérêts économiques en Turquie et en Azerbaïdjan. La France a souhaité rester impartiale dans ce conflit car, faisant partie du groupe de Minsk, elle se voit comme médiateur et ne veut pas prendre parti. Cependant, elle détient des relations économiques plus importantes avec l’Azerbaïdjan qu’avec l’Arménie.

En plus du mutisme occidental sur cette guerre, il n’y a pas eu non plus de dénonciations sur les nombreuses destructions des biens patrimoniaux arméniens dans le Haut Karabagh. Ces dégradations perpétrées par les Azéris ont pour vocation de détruire et d'effacer la culture arménienne dans cette région.

Carte n°2

Malgré le cessez-le-feu annoncé le 9 novembre 2020, le conflit reste actuel avec des affrontements militaires qui ont repris le 12 septembre 2022. La population arménienne restée dans la région du Haut Karabagh dépend du corridor de Latchine qui est le seul axe routier permettant de relier le Haut Karabagh à l’Arménie. Cette route primordiale pour le ravitaillement des habitants reste bloquée depuis septembre 2022. Ce blocus instauré par des soi-disant activistes azerbaïdjanais pourrait engendrer une grave crise humanitaire. En effet, le Haut Karabagh n’étant plus alimenté par cette route se retrouve en pénurie alimentaire, médicamenteuse ou encore de carburant. Environ 120.000 Arméniens restent coupés du monde encore aujourd’hui. “Les Arméniens de la région du Haut Karabagh vivent aujourd’hui dans une sorte de prison à ciel ouvert”, nous dit le président de la Maison de la Culture Arménienne de Grenoble, Daniel Marandjian. “Avec ce blocus au Haut Karabagh, les arméniens sur place n’ont plus accès aux soins et à l’alimentation en dehors de leur propre production. C’est une épuration ethnique.” ajoute-il dans un entretien en mars 2023.

L’Arménie reste dépendante de la Russie pour sa sécurité car le président Vladimir Poutine détient un énorme pouvoir dans la région. Il est encore aujourd’hui capable de mettre un terme à tout conflit armé comme en 2016 et 2020. La Russie reste à ce jour le premier partenaire commercial de l’Arménie. Ils partagent aussi une histoire religieuse et culturelle, avec une certaine nostalgie en Arménie des temps des Soviétiques. Cependant, aujourd’hui les aspirations démocratiques dans l’Arménie ne sont pas en phase avec le régime autocrate en Russie, mais comme démontré plus haut, l’Arménie ne peut pas se passer de ce grand frère, en Haut Karabagh comme en République d’Arménie.

Et aujourd’hui ? Un avenir incertain

Pris en étau depuis plus d’un siècle, la population arménienne se bat encore aujourd’hui dans des attaques répétées de la part de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. C’est une population qui aujourd’hui ne rêve que de paix et se bat pour retrouver une certaine liberté ainsi que leur indépendance dans la région du Haut Karabagh. Ils souhaitent avant tout se réapproprier leurs frontières de 1994 et se sentir en sécurité.

Les nombreux conflits et guerres ainsi que les nettoyages ethniques et massacres perpétrés par les deux ethnies ont créé un contexte particulièrement défavorable pour des négociations et compromis pacifiques. La perte de l’influence de la Russie, qui se retrouve en guerre en Ukraine, affaiblit la position des Arméniens, d'autant plus que la montée en puissance de la Turquie, indispensable partenaire de l’OTAN dans la région, donne plus de poids aux Azéris.

La population arménienne en Haut Karabagh est victime de sa situation géopolitique et est constamment menacée par des nouveaux conflits. Leur avenir est incertain et leur survie sur ces terres est menacée. La résolution ou la pacification de ce conflit sans l’aide de la communauté internationale semble peu probable.

Auteures  : Laura Jourdan, Anke Jargot, Juliette Garcia


Remerciements
Nous remercions chaleureusement Mikaël Nichanian (Conservateur chargé des collections arméniennes à la Bibliothèque nationale de France) et Tigrane Yégavian (journaliste et chercheur au think-tank CF2R - Centre Français de Recherche sur le Renseignement) pour leur relecture et leur proposition de sources ainsi que Daniel Marandjian, président de Maison de la Culture Arménienne de Grenoble pour son accueil bienveillant lors de notre entretien.  

Bibliographie 

Articles

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Articles Wikipédia

Pogrom de Soumgaït https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom_de_Soumga%C3%AFt

Pogrom de Bakou https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom_de_Bakou#

Haut-Karabagh https://fr.wikipedia.org/wiki/Haut-Karabagh

Accord de cessez-le-feu sur le Haut-Karabakh de 2020 https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_cessez-le-feu_sur_le_Haut-Karabakh_de_2020

 

Vidéos :

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Courrier International : Cartes sur table | Tout comprendre au conflit qui fait rage entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Vidéo disponible sur YouTube. Sortie le 05/10/2020 https://www.youtube.com/watch?v=twgZ3m5Ay3A (consulté le 26/03/2023)

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Crédit Images

Photo d'en tête: Monastère de Haghpat (auteur: Diego Delso), Licence CC-BY-SA 4.0

Carte n°1:  Carte ethnolinguistique du Caucase réalisée par la CIA en 2009.
I, Pmx ; Licence CC BY 2.5

Carte n°2: Mapeh — Travail personnel. Based on the following documents : Artsakh Republic 1994-2020.svg by Nicolay Sidorov (CC-BY-SA-4.0). Licence  CC BY-SA 4.0