La théorie de l’évolution : entre science, croyance et ignorance

Publié par Jacques Talbot, le 5 mai 2022   4.8k

Ce café a eu lieu au Café des Arts le mardi  3 mai 2022. L'enregistrement est disponible ici. Les documents projetés sont disponibles dans la colonne de gauche, en bas de page.

Proposée par Charles Darwin en 1859, la théorie de l’évolution énonce les règles biologiques qui guident l’évolution des espèces vivantes et expliquent l’extrême diversité et variété du monde du vivant. 

Grâce à l’évolution des connaissances et des techniques (microbiologie, rayons X, ADN, informatique, nanotechnologies...), cette théorie scientifique a connu des ajustements et des affinements. Le principe central d’une évolution des êtres vivants basée sur une sélection naturelle et reproductive de nouveaux caractères apparus à la suite de mutations du génome, est resté inchangé et fait l’objet d’un large consensus parmi les scientifiques. 

Souvent associée aux seules et fausses notions de « loi du plus fort »  ou de « darwinisme social »,  il n’en reste pas moins que la théorie de l’évolution, en dépit de ce large consensus, fait encore de nos jours l’objet de nombreuses attaques, voire parfois d’un rejet total. Si de nombreuses oppositions trouvent leur source dans la sphère cultuelle, d’autres sont dues à la complexité biologique de l’évolution et à un manque d’information du public. Ainsi la théorie de l’évolution est absente des programmes scolaires de certains pays et son enseignement est parfois difficile y compris en France. 

Pourquoi  et comment la théorie de l’évolution a  t’elle évolué ? Pourquoi suscite-t-elle réticences et oppositions ? Comment pouvons-nous améliorer son enseignement ?

Nous vous invitons à venir en débattre avec nos intervenants :

  • Laurence Després, professeure, spécialiste de la biologie de l’évolution
  • Joseph Fragola, enseignant en sciences de la vie et de la Terre (SVT) en lycée
  • Richard Monvoisin, enseignant chercheur, spécialiste de zététique et de pensée critique

Modérateur : Emmanuel Borot, CSCAG