La lumière sans ampoule
Publié par Lab Junior Yannick Sonnefraud, le 13 juin 2017 3.4k
Nous voici dans nos murs au collège Lucie Aubrac. Accompagnés d’Audrey Lerouxel, professeur des écoles, neuf enfants de CM1 et CM2 de la Villeneuve arrivent dans la salle "Yannick Sonnefraud" dédiée aux ateliers du Lab Junior.
Aujourd’hui, deux amis ingénieurs de Yannick, Alexandre Alliès et Jérôme Meilhan vont à nouveau inviter les enfants à se glisser dans la peau d’un scientifique.
Un grand temps autour de la table permet de planter le décor : quelles sont les sources de lumière sans ampoule autour de nous ? La bougie, le feu... Très vite, nous voilà en compagnie du Soleil, des étoiles, de la Lune… La Lune, parlons-en ! Parfois lumineuse, parfois visible seulement en partie, ou invisible, même. Émet-elle vraiment de la lumière ? Eh bien non, elle ne fait que renvoyer, réfléchir la lumière du Soleil.
D’autres objets lumineux sont dans le même cas, par exemple les bandes réfléchissantes de ton gilet de cycliste…
Poursuivons notre exploration, avec des objets qui en apparence ne sont pas lumineux. Certains pourtant brillent dans la nuit : ils sont luminescents ! Une peinture , des autocollants... D’autres le sont aussi, mais uniquement soumis à des rayons ultraviolets. Les objets lumineux de nuit par eux-mêmes sont appelés phosphorescents : ils stockent la lumière et la renvoient lentement. Les autres, ceux qui brillent instantanément à la lumière ultraviolette et cessent de briller tout aussi rapidement sont... fluorescents. Ainsi, exposé à la lampe à UV, ce tee-shirt vert est très « flashy » ! Par contre, un peu de crème solaire sur le tissu le fait apparaître en sombre. On comprend bien le rôle protecteur de cette crème, elle fait écran et empêche ainsi les rayons UV émis par le soleil de nous brûler la peau !
Alexandre a apporté divers objets. A ton avis, de quelle catégorie sont-ils ?
Trois équipes de scientifiques en herbe vont observer, scruter chaque objet… Fluorescente, cette bouteille de Schweppes, où bien phosphorescente ? Ce gilet de cycliste, ce stylo fluo, ce caillou, cette peinture, ce maquillage ? Chaque équipe émet des hypothèses, et les note dans un tableau. A présent, place à l’expérimentation, pour vérifier nos hypothèses. On passe dans la pièce à côté, dans le noir. Et oh ! surprise, la peinture est brillante : elle est donc phosphorescente. Sous la lampe à UV, le Schweppes est fluorescent. C’est à cause de la quinine qui entre dans sa composition.
Chacun des objets ainsi testé se retrouve dans une catégorie, pas toujours celle de nos hypothèses ! Et l’équipe des CM2 qui est en tête du classement au début, se fait distancer sur la fin…
Heureusement, Alexandre a tout prévu, avec un atelier qui va faire craquer autant les perdants que les gagnants. Il s’agit de fabriquer du Slime ! Un Slime qui selon l’adjuvant rajouté sera, soit fluorescent, soit phosphorescent, voire rebondissant… pour le plaisir des enfants qui l’emporteront chez eux. Et pour finir en beauté, une distribution de bracelets... luminescents quand on les tord, de quoi faire de nouvelles hypothèses !