L'environnement échantillon à l'ILL de 1970 à 1990

Publié par Alain Filhol, le 21 décembre 2015   3.2k

L'ILL doit son incontestable succès à la conjonction de plusieurs facteurs favorables. En premier lieu il y a son réacteur à haut flux de neutrons, unique en son genre et inégalé depuis 1972 ; puis il y a l'utilisation massive de guides de neutrons pour les faisceaux qui ont permis de porter le nombre de spectromètres d'une dizaine à presque cinquante. Mais cela n'aurait sans doute pas suffi, ce qui a rendu l'ILL très attractif pour les scientifiques du monde entier c'est qu'il a très tôt fait de gros efforts pour offrir des dispositifs d'environnement échantillon performants, c'est-à-dire la possibilité de refroidir, chauffer, comprimer leurs échantillons, de leur appliquer des champs magnétiques ou électriques, etc., et cela de façon aussi simple et fiable que possible. Mais tout ceci ne s'est pas fait en un jour ...

Gif représentant les basses et hautes températures, les hautes pressions et les champs intenses

Le document qui suit est une compilation des rapports annuels de l'ILL de 1970 à 1990 et des témoignages de quelques acteurs majeurs dans ce domaine. Il se concentre donc sur la période la plus ancienne pour laquelle, malheureusement, les documents sont rares.

Comme le fait remarquer Henri Godfrin (CNRS) :

L'interaction entre l'ILL, le CNRS & Garching a été extrêmement forte dès le début, aussi bien pour la cryogénie, les fours & les cellules de pression et c'est la clé des brillantes réussites dans ce domaine

Il ne faut évidemment pas négliger celles avec le CEA et d'autres laboratoires.

Découvrir la suite sur le site de l'Association des Retraités de l'Institut Laue-Langevin

>> Crédit image : Morten Siebuhr (Flickr, licence cc)