FDS 2017 - La Peste ou le Choléra, l'aventure étudiante d'iGEM-Grenoble

Publié par Fabien Jhistarry, le 12 octobre 2017   3.1k

En passant parmi les stands de cette Fête de la Science 2017, mon attention s’est portée sur le très littéraire La Peste ou le Choléra. Non pas parce que j’ai une affinité particulière pour les maladies de cette nature, mais parce qu’il était tenu non pas part des laboratoires mais par des étudiants à priori normaux. Enfin pas tout à fait puisqu'ils défendaient devant des élèves curieux et admiratifs, un projet à la portée internationale…

Leur projet était de participer à un concours de biologie nommé iGEM. Ce concours organisé annuellement par le célèbre MIT américain, cherche à mettre en avant la biologie de synthèse. Cette branche scientifique consiste à modifier le vivant pour en tirer de nouvelles fonctions intéressantes.

Un casting pluridisciplinaire d’étudiants va donc représenter cette année Grenoble avec pour objet phare un kit portatif contenant une bactérie qui détecte une séquence d’ADN du choléra en manifestant de la fluorescence. Mais l’originalité du kit tient dans le fait que la détection de la lumière se fait avec un objet devenu banal dans notre quotidien : l’appareil photo d’un smartphone. Soit l’alliance entre l’ingénierie et la biologie.

Un projet qui a donc nécessité un gros travail de laboratoire mais pas uniquement. En effet, les étudiants ont démarché partenaires publics et privés pour financer de A à Z la recherche scientifique, la communication et le voyage à Boston ce novembre pour le concours.

Détecter le choléra ? Facile avec un smartphone !

Mais du coup que faisait une association étudiante comme la leur au milieu des chercheurs pour cette édition 2017 de la Fête de la Science ?

Clément d’iGEM-Grenoble m’éclaire sur le sujet : «La biologie de synthèse n’est pas très connue et donc c’est important pour nous de changer les idées reçues sur celle-ci, en plus nous sommes pile dans le thème de cette fête de la science. Car c’est vrai que ça effraie un peu l’inconnu. Et pour nous ça nous permet de vulgariser notre projet, c’est le rôle de tout scientifique de faire comprendre ce qu’il fait, de rendre accessible des choses extrêmement complexes en mettant des mots simples.»


Merci à Clément Caffaratti et Martin Lenglet pour leurs explications, et sachez que vous pourrez les retrouver sur le campus à l’IMAG ce samedi après-midi pour la suite de la #FDS2017

Et si vous souhaitez suivre leurs aventures américaines sur les réseaux sociaux c'est ici et .

Bonne chance à eux !