Dominique Saletti : un rangement méticuleux derrière un bazar d’apparence
Publié par Marine Perriat, le 19 septembre 2016 3.2k
A 3SR, le travail collectif fait la force du labo
Dominique Saletti est Maître de conférences au sein du laboratoire 3SR (Sols, Solides, Structures, Risques), et fait partie de l’équipe : Risque, vulnérabilité des structures et comportement mécanique des matériaux (RV). Comme ses collègues enseignants-chercheurs, l’enseignement (Licence et Master), la recherche et les publications sont ses trois principales missions.
Une autre, plus secondaire, lui tient particulièrement à cœur : la médiation scientifique auprès du grand public. Cette année, il participe encore à cette nouvelle édition de l'événement 28 Nuances de Sciences (Fête de la science sur le campus universitaire) en proposant des visites de son laboratoire. Pour lui, il est important de montrer aux jeunes la diversité des métiers scientifiques à l’occasion de cet événement : "je suis vraiment content de pouvoir leur donner envie de faire de la recherche, leur faire découvrir que dans un laboratoire, il n'y a pas que des chercheurs”. Et d’ajouter : “c’est le travail collectif entre tous les métiers : chercheurs, communicants, ingénieurs, financiers, techniciens, assistants, administratifs, etc. qui fait que tout fonctionne dans le labo”.
A travers une activité ludique, il vous fait virevolter dans un univers assez original : le monde Slow motion. A l’aide d’une caméra rapide, il ralentit le temps : pendant un bref instant, il propose d’observer des choses plus rapides que les battements d’ailes d’une mouche. Dans cette salle du laboratoire dédiée à ses expérimentations, qu’il qualifie en apparence de “vrai bazar”, tout est en réalité soigneusement étiqueté et rangé : les résultats d’expériences, les données de tests, les analyses de matériaux, etc.
Dominique est par ailleurs passionné de course à pied en montagne, qui selon lui est un sport presque “typique grenoblois”. En participant à des colloques internationaux en Europe (Italie, Suisse, Grèce…) ou en Amérique du Nord, il s’est découvert une deuxième passion : le voyage. D’ailleurs “vivre une année à l’étranger est une idée qui commence à me trotter sérieusement dans la tête !”.