Au lycée, une ingénieure au tableau

Publié par L'Ouvre-Boîte - Université Grenoble Alpes, le 12 février 2024   710

C’est un cours un peu particulier auquel ont assisté les élèves de 2nd du Lycée Champollion à Grenoble. Pour une fois, ce n’est pas leur enseignante habituelle qui prend place derrière le bureau mais une ingénieure qui sort son ordinateur et commence à le relier à d’étranges instruments.

Lucie Liger est ingénieure de recherches au Jardin du Lautaret, un laboratoire un peu particulier de l’Université Grenoble Alpes. Son terrain d’étude ? Un jardin botanique dédié à la recherche scientifique, perché à 2000m d’altitude dans le massif des Écrins. Tout en déployant des instruments de mesures devant les lycéens, elle leur explique son travail.

En tant qu’ingénieure, elle est chargée de mesurer tout un tas de données utiles à ses collègues chercheurs. Température, taux d’humidité, hauteur de neige, rien ne doit lui échapper. Elle installe donc des instruments dans différents endroits autour du jardin afin d’étudier les conditions climatiques et leur influence sur le vivant. Les montagnes sont un véritable laboratoire pour comprendre le changement climatique et ses répercussions.

Au tableau, le vidéoprojecteur affiche un ensemble complexe de données. Elle montre du doigt certaines d’entre-elles. « Là, vous avez la température de la pièce où on se trouve. Et ici, c’est la quantité de pluie qu’il tombe. Regardez, si je verse de l’eau dans le pluviomètre, il nous dit qu’il pleut ! »

Depuis le début de l’année scolaire, les élèves de cette classe de 2nd travaillent sur le sujet. Leur objectif ? Comprendre les différences entre le jardin d’agrément du lycée, en plein centre-ville de Grenoble, et le jardin du Lautaret. Lauréats du Fonds Vittorio Luzzati, coordonné par la Direction de la culture et de la culture scientifique de l’Université Grenoble Alpes, ils bénéficient de l’appui de l’Université et des scientifiques spécialistes en la matière. En fin d’année ils monteront directement au Lautaret pour voir de leurs propres yeux comment fonctionne ce laboratoire si particulier.


Cet article a été rédigé par rédigé par Quentin Daveau, assistant de médiation scientifique à la Direction de la culture et de la culture scientifique de l'Université Grenoble Alpes.