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Le Master CCST

Apprendre des grands Les #CSTGre au CERN

Publié par Julien Ridouard, le 26 septembre 2015   3.7k

En guise de premier jour de cours, les #CSTGre visitent le plus grand centre de recherche au monde dans le domaine de la physique des particules, le CERN ! Retour en images et en vidéo sur cette journée extraordinaire au cœur de la recherche scientifique européenne et mondiale.

Départ pluvieux

En ce vendredi matin, les étudiants de la nouvelle promo et de l’ancienne abandonnent les montagnes grenobloises sous une pluie battante en direction de Genève. Une journée chargée les attend.

Avant d’arriver dans cette institution européenne, la nouvelle équipe d’étudiants du Magazine des sciences sur la radio RCF-Isère préparent leurs interviews, s’approprient le matériel radio. Trois équipes sont prêtes à extirper toutes les informations aux chercheurs sur cette immense structure.

Arrivée au CERN

Une fois arrivé sur place, Arnaud Marsollier, le chef du service presse les retrouve et les guide dans le site, une petite ville dans la ville.

Ils arrivent dans le bâtiment dans lequel travail ATLAS, l’une des deux équipes ayant annoncé la découverte du Boson de Higgs en 2012. Un lieu chargé d’histoire.

C’est parti pour la matinée d’échanges avec des membres du service de communication du CERN. Arnaud Marsollier, un ancien étudiant du master, engage la discussion. Il présente rapidement le CERN, le groupe communication puis son propre service, les relations presse.

Kate Kahle, responsable des médias sociaux, prend la suite. Une présentation dynamique et en anglais qui inspire beaucoup les étudiants. Les questions fusent et amènent Arnaud et Kate à décrire leurs parcours respectifs.


Un déjeuner sorti du sac

La discussion doit prendre fin pour laisser le temps du repas avant une après-midi qui s'annonce chargée. Le soleil fait son apparition au bon moment. Les tables extérieures qui accueillent quotidiennement des scientifiques du monde entier se révèlent être un endroit agréable.

Pour le café, la monnaie est rendue en francs suisses, des pièces qui resteront au fond du porte-monnaie, en souvenir.

Pendant la pause, deux éclaireurs sont envoyés pour repérer le bâtiment de la réception, lieu de rendez-vous pour la visite qui suit. Bien évidemment, ce bâtiment n’est pas devant l’entrée du site, ce serait trop simple ! Petit footing au milieu de tous les laboratoires étonnamment organisés. Heureusement, un racourci traversant les bâtiments est trouvé à temps.

Comme un parc d’attraction

L’après-midi débute par une visite "classique" du CERN. Petit moment de déchirement lors de la séparation en petits groupes.

Certains partent avec un guide moustachu jusque de l'autre côté de la frontière pour visiter le hall SM18 servant à tester les milliers d’aimants supraconducteurs du LHC. Erik Begrüßt est un ancien technicien à la retraite qui transmet sa passion pour le CERN à travers plein de petites métaphores et d’exemples simples.

Les groupes de visiteurs s'enchaînent et ne s’arrêtent pas. On se croirait dans un parc d’attraction. Erik nous dit qu’il y a près de 2 000 visiteurs par semaine. Nous sommes bien dans un centre de recherche scientifique pourtant !

Les autres se dirigent vers le synchrocyclotron, le premier instrument de recherche du CERN réaménagé comme lieu d’exposition. Là les attendent un très beau light mapping et une animation son et lumière.

Les expositions au CERN

Pour clore la journée, une rencontre avec Emma Sanders, responsable éducation et des expositions au CERN, est organisée. Elle présente les intentions de la nouvelle exposition Microcosm. Un peu fatigués, mais toujours captivés, les #CSTGre enchainent les questions.

Visite en libre accès de cette nouvelle exposition, toujours en construction, avec un œil critique, mais bienveillant des étudiants.

Il ne reste plus qu’à repartir vers Grenoble pour suivre des cours plus traditionnels….

Remerciement au collège doctoral de Grenoble pour avoir soutenu financièrement ce projet.

>> Article rédigé par Julien Ridouard, Léa Bello et Manon Peschoux

>> Crédits photos Julien Ridouard, Léa Bello, Manon Peschoux