60's : Les Ectoparasites
Publié par Mathilde Chasseriaud, le 1 mai 2017 7k
A première vue, ou première écoute plutôt, ça ne nous dit pas grand-chose un « ectoparasite ». Un premier élément peut cependant nous aider ; si l’on décompose ce mot, on obtient d’un côté « ecto » et « parasite ».
Un parasite, tout le monde sait ce que c’est ; un petit être vivant, de nature animale ou végétale et qui a besoin d’un autre être vivant, à l’intérieur duquel il va vivre et se développer.
Alors là, vous pensez à votre ami Roger, qui devait rester chez vous seulement quelques nuits et qui est encore là 6 mois après, à manger et dormir chez vous sans bouger… c’est un exemple de parasitisme oui, mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.
Passons à présent au préfixe « ecto » : du grec ancien « ektos », il fait référence à quelque chose se trouvant au dehors, quelque chose situé à l’extérieur.
Si l’on met à présent les deux parties ensemble, on obtient donc pour un « ectoparasite » : un parasite qui se trouve à l’extérieur, et à l’extérieur de quoi ? Eh bien de son hôte, de l’animal dont il a besoin pour vivre et se développer.
Les ectoparasites les plus courants sont les puces, les poux ou bien encore les tiques, que l’on peut retrouver sur nos jambes après une randonnée dans les hautes herbes ou bien accrochés aux poils de nos animaux de compagnie. Ces parasites restent ainsi au niveau de la surface corporelle de l’être vivant dont ils ont besoin pour se développer.
Visuel principal : wiseGEEK, "What are ectoparasites ?"