Entretien avec Sandrine Mathy, économiste de l'environnement

Publié par Echosciences Grenoble, le 3 avril 2020 3k

Depuis le 30 mars 2020, Echosciences Grenoble s'intéresse de près à l’impact du confinement lié à la propagation du COVID-19 sur la planète. En effet, dans le cadre de notre programmation culturelle Une saison pour la planète nous mettons à l'honneur les sciences de l’environnement et de la biodiversité.

Nous allons donc interroger la communauté des scientifiques et des acteurs de la CSTI lors d'entretiens téléphoniques sur des sujets variés : la pollution atmosphérique, la pollution sonore, la pollution lumineuse, l'observation des oiseaux, les animaux sauvages en ville ou encore la gestion des déchets. Tout cela afin d'apporter un éclairage sur ce qui se joue pour la planète en cette période de confinement.

Retrouvez le premier entretien du 03/04/2020 par Laura Schlenker, sous forme de podcast ci-dessous.

Aujourd’hui, ce vendredi 03/04/2020, j’ai rendez-vous avec Sandrine Mathy qui est directrice de recherche au CNRS, et économiste de l'environnement de l'énergie au Laboratoire d’économie appliqué de Grenoble (GAEL) .

Bonjour Sandrine, pouvez-vous nous parler de votre travail de recherche et du projet Mobil’Air que vous coordonnez ?

Pouvez-vous nous expliquer en quelques phrases ce que c’est que la pollution atmosphérique ?

Pourquoi est-il primordial d’être attentif à la pollution atmosphérique ? Quel est le coût de cette pollution pour notre société ?

Quelles méthodes utilisez-vous pour calculer la valeur d'une vie préservée par la réduction de la pollution atmosphérique ?

Alors, depuis un mois, l’activité humaine est ralentie à cause du confinement lié au COVID-19. Peut-on déjà observer un impact de ce confinement sur la pollution atmosphérique ?