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Science F(r)ictions
Cycle Retour vers le futur "Spécial Jack Arnold"
Cycle Retour vers le futur "Spécial Jack Arnold", vendredi 12 octobre à 20h et 21h30. Séances présentées par Jean-Pierre Andrevon.
Jack Arnold (1916-1992) est l'un des grands réalisateurs américains de ce qu'on nomme faussement la série B, auteur notamment, entre 1953 et 1957, de sept métrages majeurs de science-fiction. Outre L'homme qui rétrécit, son chef d'oeuvre, et Le météore de la nuit, Arnold est aussi le réalisateur, entre autres, de L’Étrange créature du lac noir et de Tarantula, qui marquèrent les esprits.
L'homme qui rétrécit - The Incredible Shrinking Man
Jack Arnold, Etats-Unis, 1957, 81 min. Avec Grant Williams, Randy Stuart, April Kent
Sur le bateau prêté par son frère Charly pour un après-midi en mer, le publicitaire Scott Carey, accompagné de sa femme Louise, traverse un banc de brume blanche flottant au-dessus des flots, qui laisse des traces luisante sur sa peau. Quelques jours plus tard, le malheureux se rend compte qu’il rapetisse.
L'homme qui rétrécit, adapté d'un roman de Richard Matheson qui en écrivit lui-même le scénario, est son chef-d'oeuvre. Où l'on ne peut oublier, au centre du film, ce long combat avec une araignée de Scott, réduit alors à la taille de 5 cm, et que les effets spéciaux de l'époque, à base d'un accord subtil entre des décors géants et des incrustations par travelling Matte, réussissent à rendre crédibles.
Le météore de la nuit - It Came from Outer Space
Jack Arnold, Etats-Unis, 1953, 80 min. Avec Richard Carlson, Barbara Rush
Un engin extraterrestre s’échoue dans le désert. Ses passagers, les Xénomorphes, qui peuvent prendre apparence humaine, ne cherchent qu’à réparer leur vaisseau et repartir, alors que l’armée et des paysans va-t-en guerre veulent les anéantir.
Premier film de science-fiction de Jack Arnold, ayant été, à sa sortie, exploité en relief aux USA, il fut aussi, peu après Le Jour où la Terre s'arrêta, l'un des rares pour l'époque à présenter des extraterrestres pacifiques. Il est vrai que le film est inspiré (d'assez loin tout de même) d'une nouvelle de Bradbury. La mise en scène souple et sobre, le noir et blanc documentaire, l'exploitation du désert et des dangers invisibles qu'il cache (une constante chez Arnold), le fait qu'on voit peu nos visiteurs et à peine plus keyr astronef (belle structure dodécaédrique et cristalline), tout concourt à la réussite de cette série B qui vaut bien des A, même à 65 ans de distance.