60's : la pollution particulaire
Publié par Mathilde Chasseriaud, le 18 janvier 2017 4.1k
D’après un rapport de l’INSA de 1980, la pollution est liée à un élément apparaissant en une concentration anormalement élevée, de telle sorte qu’il en devienne nuisible. La pollution est donc d’après cette définition, un problème de concentration.
Un autre élément important est la notion de « particule ». Qu’est-ce qu’une particule ? C’est un agrégat de matière, dont la taille peut varier, entre quelques nanomètres et quelques micromètres. Et ce sont ces agrégats qui contribuent donc à la pollution de l’air.
Vous l’avez donc compris, ces particules polluant l’air n’ont pas la même taille. C’est pour cela qu’elles ont été classées en différentes catégories selon leur diamètre, catégories que l’on appelle PM pour Particulate Matter en anglais .
Ces particules sont émises notamment par les véhicules diesel ou encore le chauffage au bois, qui était responsable de près de 45% des émissions de particules en 2014 d’après du Citepa, organisme assurant la diffusion de résultats sur la pollution atmosphérique en France.
Concernant les conséquences de la pollution particulaire, un communiqué de presse de l’OMS de 2014 indiquait que près d’une personne sur 8 (au niveau mondial) était décédée en 2012 à cause de la pollution de l’air, suite à des pathologies cardiaques ou respiratoires.
La pollution particulaire est certes invisible mais a pourtant bel et bien des conséquences nuisibles sur la santé. Ce n’est donc pas un phénomène à ignorer.