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Humagora
Vols, faux et marché de l'art
Conférence de Djamila Fellague dans le cadre du cycle "Avenue centrale" (saison 11).
Des pièces archéologiques volées et connues, issues de fouilles
clandestines ou fausses, rejoignent facilement des collections privées
comme publiques après une vente sur le marché de l’art officiel.
À partir d’exemples concrets concernant des pièces archéologiques
antiques ou présentées ainsi, nous verrons quelques-unes des raisons qui
expliquent cette situation, en rien anecdotique, et la difficulté que
peut représenter la distinction entre une pièce litigieuse ou non. Si
les pièces volées sont désormais l’objet de toutes les attentions, ce
n’est pas le cas de la masse de faux sur le marché, ce qui n’est pas
sans conséquence sur des affaires de présumés pillages ou même de
restitutions.
Discutante
Une conférence animée par Naïma Ghermani, professeure d'histoire moderne, membre du LUHCIE et directrice adjointe de la Maison des Sciences Humaines Alpes.
Informations complémentaires
Djamila Fellague est maîtresse de conférences en histoire de l’art et archéologie de l’antiquité à l’Université Grenoble Alpes et membre du Laboratoire Universitaire Histoire Cultures Italie Europe (LUHCIE). Elle publie régulièrement des travaux sur des antiquités régionales, en particulier lyonnaises, et dirige depuis peu des recherches sur les provenances de pièces archéologiques (Osiris), à l’échelle régionale et internationale. En retrouvant la provenance de pièces archéologique sur le marché ou dans des musées, il n’est pas rare que des pièces litigieuses soient identifiées (en un an, dossiers concernant notamment : la Turquie, la Syrie, le Liban, l’Italie, Israël, la France, les États-Unis, l’Espagne, le Canada, la Bulgarie, l’Angleterre, l’Algérie).
De 12:15 à 13:15