L’édition 2018 de la fête de la science vient de s’achever à Grenoble, et comme tous les ans, le campus universitaire de Saint Martin d’Hères a hébergé plusieurs démonstrations scientifiques. Parmi elles, un dispositif « cosmique » a particulièrement séduit son public : le simulateur d’aurores polaires de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble (OSUG). Et pour cause, le spectacle est captivant :

Baptisé Planeterralla, cet appareil a été mis au point par les chercheurs d’une branche de l’OSUG, l‘IPAG (pour Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble), sous la direction de Jean LILENSTEN. Il permet de simuler les interactions entre étoiles et planètes grâce à des sphères magnétisées installées dans une petite cloche de verre sous vide (photo ci-dessous). Ces sphères sont en effet bombardées de particules chargées représentant le vent solaire qui souffle en permanence sur notre planète, et dont nous sommes protégées par son champ magnétique.

Grâce aux explications détaillées de Mathieu BARTHÉLÉMY, les visiteurs ont pu ainsi découvrir plus en détail les secrets de la formation des deux types d'aurores polaires : boréales (dans l’hémisphère nord) et australes (hémisphère sud), ainsi que les techniques utilisées pour les étudier. Et pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’en profiter, bonne nouvelle : deux démonstrations supplémentaires se dérouleront le 13 novembre et le 18 décembre à 17h30, dans le cadre de l’événement « Une saison dans les étoiles »

Pour aller plus loin :

Site internet du  Planeterrella : http://planeterrella.osug.fr/

« Une saison dans les étoiles », l’agenda : https://www.echosciences-grenoble.fr/communautes/une-saison-dans-les-etoiles/evenements