Entre société high-tech et low-tech, une voie médiane soutenable ?
Publié par Jacques Talbot, le 3 décembre 2020 2.5k
Image : L'Atelier Paysan
Ce café a eu lieu via Zoom le mardi 2 décembre 2020 de 18h30 à 20h30.
L'enregistrement audio est disponible ici.
Le débat entre Low tech et High tech ne date pas d’aujourd’hui mais des débuts de la révolution industrielle. En fait, les conceptions du niveau de développement technologique souhaitable sont diverses et nombreuses ; en simplifiant à l’extrême, on pourrait dire que les uns ne voient de progrès possible que par la technologie adossée aux avancées de la science, et les autres prônent au contraire des modes de vie plus simples, avec moins d’appareils, moins sophistiqués et fabriqués de manière plus durable.
Au delà de la sensibilité de chacun aux attraits des produits technos, la question cachée n’est-elle pas, plus fondamentalement, celle de notre attitude devant la “consommation” et la satisfaction de nos désirs, et plus largement encore, comment nous appréhendons notre place d’humain sur cette planète ?
Notre empreinte écologique dépend directement de notre niveau de consommation. Peut on produire de plus en plus d’objets et de services tout en diminuant notre empreinte ? Pour la rendre plus soutenable, une solution viendra-t-elle des technologies “vertes” ? ou d’un mode de vie plus dépouillé, avec un minimum de voyages en avion, sans assistant personnel dans notre cuisine, voire sans 5G (et bien sûr sans train Hyperloop, et sans voyage dans l’espace) ? Certains pensent qu’il faudrait même aller plus loin.
Mais cette sobriété serait-elle compatible avec les fondamentaux de notre société de “consommation” et sa foi dans le progrès “indéfini”? Notre appareil productif et ses salariés pourraient-ils s’adapter ?
Sans doute nos intervenants sauront-ils nous apporter leur vision sur ces thèmes, en réponse à vos questions.
Kevin Loeslé, ingénieur low-tech
Yann Philippe Tastevin, chercheur en anthropologie des techniques
François Templier, ingénieur high-tech
Modérateur : Jacques Talbot (CSCAG)