A qui profite l’ubérisation de l’économie ?
Publié par Jacques Talbot, le 12 janvier 2016 5.3k
Le mardi 9 février 2016, de 18h30 à 20h30, au Café des Arts, 36 Rue Saint-Laurent à Grenoble
L’ubérisation, mot de construction très récente, aura déjà fait couler beaucoup d’encre en 2015. En quoi cette activité économique serait-elle vraiment nouvelle ?
Une des définitions possibles : Uber et consort sont des “plate-formes d’intermédiation utilisant le Web mobile”.
Ainsi en fait partie l’irruption de services payants rendus par des particuliers non professionnels - Uber Pop (véhicule particulier jouant le rôle d’un taxi), AirBnB (chambre louée par un particulier), BlaBlaCar (place dans un véhicule particulier pour un trajet déterminé).
Mais une plate-forme peut aussi faire intervenir des prestataires « professionnels » travailleurs indépendants : ainsi tous les VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) dont Uber, ou dans d’autres secteurs Hopwork pour trouver des freelances, qui proposent leurs services à des tarifs plus ou moins contrôlés.
Ce rapprochement du prestataire et du client est-il un progrès, pour l’un et pour l’autre ? Que dire de la mise en concurrence « sauvage », en ces temps de chômage important ? Quelle protection sociale, quelle transparence fiscale et sociale de l’activité ? Quel bilan global pour la société?
Nos intervenants invités sauront sans nul doute éclairer le tableau actuel et à venir de ce phénomène :
Virginie Monvoisin : enseignant-chercheur en macroéconomie et sur les systèmes économiques alternatifs
David Vallat : enseignant-chercheur en socio-économie
Modérateur : Jacques Talbot (CSCAG)
Enregistrement audio :
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